Accueil Comment tester les abeilles hygiéniques. SMR ou VSH Evaluation du SMR Comment établir un diagnostic correctement. Matériel nécessaire pour tester les colonies VSH. Questions et réponses concernant le VSH. Divers liens concernant la recherche du VSH. Annexes
         Réalisation :                  Bernard Leclercq - Mise à jour le 08/08/2019     
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Réchauffement du CO2 Faut-il réchauffer le Co2 pendant la pré-narcose ou l'insémination ? Images en fin de page WikiPedia (définition) Les abeilles sont des organismes poïkilothermes (ou à « sang froid » ou hétérothermes) n'ayant pas la capacité de réguler via leur organisme leur température interne et qui sont donc soumis à l'apport extérieur en chaleur. Cette non- maîtrise de leur température interne les empêche d'avoir une activité « normale » lors des périodes froides, mais c'est une caractéristique beaucoup plus économe en énergie que les homéothermes. Les deux types ont survécu, car ils sont caractéristiques de modes de vie différents, même si on considère que l'homéothermie est un caractère évolué. Théorie D'après certains auteurs, tant pour la pré-narcose que pour l'insémination, le Co2 devrait être réchauffé à la température de 25 à 35°, pour ne pas refroidir les organes de la reine. Si, pendant le processus d'insémination, cette température n'est pas obtenue, le stockage du sperme dans les oviductes latéraux ( têtes de pont avant le transfert dans la spermathèque ) ne se ferait pas toujours correctement et une partie du sperme serait parfois éjecté. Bien évidemment, on ne s'en rend pas compte, car à ce moment, la reine est déjà réintroduite dans sa ruchette ?. Pour d'autres, le réchauffement du Co2 faciliterait uniquement les manipulations d'ouverture et d'introduction de la seringue dans l'orifice vaginal. Qu'en est-il exactement ? Lorsqu'il y a accouplement naturel, toujours au dehors et sous une température pouvant être inférieure à 25° ou insémination instrumentale en laboratoire, il se produit uniquement un transfert de sperme dans les oviductes latéraux, têtes de pont avant le transfert dans la spermathèque qui lui, a lieu toujours à l'intérieur de la ruche sous 35° qui est la température ambiante de la ruche. Constatation pratique Bon nombre d'inséminateurs expérimentés ne réchauffent pas le Co2 sans problèmes apparents (?). Conclusion et précautions Lors d'une insémination, il est prudent d'utiliser une distance de tuyau entre la bouteille et l'inséminateur d'au moins 2m, le débit de Co2 étant très faible, celui-ci prend directement la température ambiante du local. Quels que soient les avis sur le réchauffement du Co2, il est aussi conseillé de travailler dans un local avec une température de minimum 25°, pas moins, et avec un taux d'humidité assez élevé ( 60% ). A défaut, un moyen artisanal sûr pour réchauffer le Co2 est de le faire passer dans un serpentin, le plus long possible, lui-même, plongé dans un liquide chauffé. Il est aussi conseillé de ne pas enlever les reines des ruchettes trop tôt, mais si plusieurs reines sont amenées en même temps au local d'insémination, il faut les mettre en étuve à 35°.
Système un peu plus évolué utilisant une mijoteuse de laboratoire. Le serpentin est dans la cuve, l'eau est maintenue à température grâce à une sonde de grande précision. La température de l'eau est rendue homogène grâce à un moteur à hélice.
Système artisanal performant utilisant un thermos à large goulot et un chauffage d'aquarium. Le chauffage passe à l'intérieur du serpentin.
Serpentin en cuivre
Texte, matériels & mise en page : Bernard LECLERCQ